Longtemps, l'école maternelle a été un fleuron de l'éducation nationale, envié par beaucoup d'autres pays. S'il était un moment où l'égalité des chances était à son apogée, c'était bien pendant cette période scolaire entre 2 et 5 ans. Pas de devoir à faire à la maison, toute nouvelle acquisition étant faite et mise à profit à l'école, toute différence sociale étant gommée par le tablier.
Il fut un temps ou cet enseignement était confié à des enseignants chevronnés qui, dans la plupart des cas amenaient les enfants, toute classe sociale confondue au niveau requis pour l'apprentissage de la lecture.
J'ai moi même assisté à des stages de perfectionnement de l' enseignement en maternelle qui n'avait rien d'une partie de plaisir et où les personnes qui y participaient avaient la volonté et la capacité de progresser dans leur lourde tâche.
Années après années, ministre de l'éducation après ministre de l'éducation, on a laissé s'installer dans les mentalités françaises qu'enseigner en maternelle n'avait rien de sorcier et qu'il ne fallait pas être bien malin pour enseigner à des petits de 2 ou 3 ans.
On a fini par accepter, qu'après tout, les spécialisations n'étaient guère importante et que qui pouvait s'occuper d'enfants, pouvaient aussi bien enseigner dans les petites classes.
Il a fallu beaucoup de courage et de dévouement à ceux qui se sont accrochés, persuadés que leur mission n'était pas seulement du gardiennage . Mais le mal était fait et de promotion en promotion, l'engouement s'est émoussé.
Il aurait fallu aussi un ministre courageux pour crier haut et fort que c'était à la maternelle que se formaient les futurs citoyens et que c'était bien là qu'il fallait donner les moyens et nommer les meilleurs. Hélas en France on est capable du meilleur comme du pire et après avoir formé des jeunes enfants dans les meilleures conditions d'égalité possible, on a tué l'idée sur l'autel de l'économie et de la démagogie.

Le 18 septembre 2008
Ce texte que j'avais écrit il y a déjà plusieurs mois, alors qu'on remettait en cause l'égalité des chances à l'école publique, prend toute sa dimension aujourd'hui, avec les propos de Mr Darcos qui se demande pourquoi former des personnes à Bac+5 pour enseigner à des petits de 2 ou 3 ans. C'est bien mal connaître l'école maternelle et les enseignants dévoués qui y travaillent. Quand on constate, à l'heure actuelle, que de plus en plus de parents sont impuissants devant leur propre progéniture, il faut tirer son chapeau à ces enseignants qui, non seulement, supportent des enfants de plus en plus difficiles, mais leur font acquérir des connaissances que beaucoup d'entre eux n'auraient pas la possibilité d'entrevoir chez eux.
Monsieur Darcos, il serait temps que vous appreniez ce qu'est l'école maternelle !

 

Une taxe pour lutter contre l'obésité ?


Qui subit les problèmes d'obésité ? les personnes riches qui peuvent acheter fruits et des légumes et s'offrir les meilleurs aliments ou ceux qui ont du mal à boucler les fins de mois ?

Regardez Ségolène, Carla, Cécilia ... elles n'ont pas un poil de gras.
La petite Aubry elle, est sur la mauvaise pente...le souci ça joue aussi, Hollande vous le dira, lui qui n'en peut plus de bouffer de l'UMP... Quant à DSK, à l'abri du besoin aux US, il a donné lui aussi au moment où il abusait des invitations entre copains du gouvernement et du bon vin français.
Pendant que Nicolas passe ses vacances au soleil et fait son jogging quotidien pour limiter les bourrelets qui le guettent, on a eu l'idée géniale de taxer éventuellement les aliments gras et les boissons sucrées pour que tous ceux qui, privés de vacances ou de moyens, sentent bien passer la pilule et se mettent d'office au régime forcé.
Ces idées viendraient- elles d'outre atlantique où le brave Schwarzenneger a décidé d'interdire toute mauvaise graisse dans les restaurants de basse classe et de limiter l'implantation de « fast food » ? On aime bien en France les idées d'Amérique !!
N'est ce pas un peu récurent ce problème d'obésité ? cela fait plus de 30 ans qu'on essaie, en vain, de le résoudre aux Etats-Unis.

Comment n'a t'on pas pensé à taxer les industries et les grandes chaines qui se font leur beurre sur le dos de la population la moins aisée, en l'occurrence ?
Alors qu'on connaissait très bien les coupables pourquoi a t'on laissé se développer toutes ces chaines de mal bouffe en France sans jamais mettre le veto ? Pourquoi a t'on laissé fabriquer de plus en plus de mauvais aliments, moins chers pour les plus pauvres, et des aliments bio, très chers pour les plus riches ?
Qui s'enrichit derrière tous ces produits néfastes ?
On va maintenant tranquillement et méthodiquement faire porter le chapeau au moins nantis, les culpabiliser tout en préparant le terrain pour de nouvelles taxes sensées permettre de soigner ceux là même qu'on aura encouragé à se détruire.
Triste monde, triste France.